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IDVP Ep2 - Pourquoi Nommons-Nous

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Dans cet épisode, une question permet de rencontrer et élucider le conditionnement spécifique qu’est l’irrésistible besoin d’utiliser les Mots. L’interlocutrice accompagne ici un découverte qui se suffit à elle-seule, tant elle met un terme à une débauche d’énergie aux apparences fort pertinentes. 

Vrai Vrai le Tour-ci : Pourquoi nommons-nous les sentiments, choses, idées, personnes, émotions, etc ?  

Pourquoi mettons-nous une étiquette à une fleur, à une émotion, à une personne, à un sentiment ?  

De prime abord, c’est pour définir ce sentiment, pour décrire la fleur, etc., ou pour nous identifier à ce que nous ressentons.  

Nous disons : « je suis en colère », soit pour nous identifier à ce sentiment, soit pour le renforcer, soit pour le dissoudre, C’EST TOUJOURS PARCE QUE NOUS VOULONS EN FAIRE QUELQUE CHOSE.  

Nous mettons un nom à un objet pour le désigner, mais Il Se Trouve Que nous nous imaginons ainsi le comprendre. Nous disons : « ceci est une rose », et, la regardant rapidement, nous passons. En lui donnant un nom nous croyons la comprendre. Nous l'avons tout simplement classifiée et nous pensons en avoir ainsi saisi tout le contenu et toute la beauté.  Et, Aussitôt, nous cessons de la regarder, elle cesse d’exister dans notre esprit. 

Si, toutefois, nous ne donnons pas de nom à un objet, Eh Bien, nous sommes  presque « forcés » de le regarder : nous nous en approchons avec la qualité d'une observation neuve, nous le regardons comme si nous ne l'avions jamais encore vu.  

Nommer Les Choses Est Une Façon Commode De S'en Débarrasser –  

Nommer Les Personnes Est Une Façon Commode De S'en Débarrasser en disant d'elles par exemple : «ce sont des tchadiens, elles sont japonaises, c’est une américaine, il est haïtien ».  

Une fois l'étiquette mise, Une fois le mot attribué, nous voilà capable détruire, cela devient très faisable.  

Ce, Pendant Que, Si nous ne mettons pas d'étiquette aux gens, il ne nous reste plus qu’à les observer, nous sommes irrésistiblement portés à les regarder et il devient alors beaucoup plus difficile de détruire ou de tuer.  

Par contre, nous pouvons parfaitement détruire une étiquette avec une bombe et nous sentir de ce fait très vertueux, mais si nous ne mettons pas d'étiquettes et nous retrouvons par là même portés à examiner le cas précis (personne, objet, incident, émotion,) nous voilà portés à considérer nos rapports directs avec lui et à considérer l'action qui pourrait s'ensuivre.  

Donc mettre un nom, une étiquette, un mot, est une façon très commode de se débarrasser des sentiments/choses/personnes/émotions etc, puis de les ignorer, de les condamner ou de les justifier. Voilà un côté de l’affaire. 
 


Espace de «Qualité de Présence à Soi» et «Qualité de Relation à l’Autre», propre aux Personnes profondément Sensibilisées à la Souffrance Psychologique chez les Humains et définitivement Disposées À TOUT QUESTIONNER pour qu’advienne la Compréhension.

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